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Les restrictions sur le clonage humain en France : Retard ou Prudence ?

Les restrictions sur le clonage humain en France : Retard ou Prudence ?
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23 janvier 2010

En conclusion

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Source : clonage2008.free.fr

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    Les restrictions du clonage humain en France tiennent plus de la prudence que du retard scientifique.

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     En effet, les lois de Bioéthique de 1994 et leur révision en 2004 interdisent tout type de recherche sur le clonage humain reproductif et n’acceptent que de rares dérogations en ce qui concerne les recherches sur le clonage thérapeutique. Ceci freine donc grandement l’avancée de la recherche dans ce domaine en France, comparé à certains pays ayant une législation différente et pouvant ainsi améliorer la technique du clonage et les recherches sur les cellules souches dans le but de guérir bon nombre de maladies jusqu’alors incurables. Mais le but premier de ces lois est avant tout d’éviter des problèmes éthiques ou liés au manque de fiabilité de la pratique (pour l’instant seulement testée sur des animaux et n’apportant peu de résultats concluants), ainsi que de prévenir toute dérive eugéniste possible, mettant en péril la diversité de l’espèce humaine.

    

     Cependant, les possibilités de traitement que pourrait apporter le clonage ne cessent de s’accroître et l’avancée de la recherche dans certains pays amène à des résultats encourageants, ce qui pourrait conduire à des critiques concernant la stricte législation en vigueur en France, la retardant ainsi par rapport aux autre pays.

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23 janvier 2010

Les points de vue scientifiques, moraux et religieux

- Ce qu’en pensent les scientifiques 

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Source : www.barons-marques.info

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«C'est une avancée considérable qui rend l'obtention d’embryons humains clonés beaucoup plus facile sans sous-estimer pour autant les risques inhérents à une telle technique, car elle divulgue la «recette» de fabrication du début d'un embryon humain.»

«L'équipe coréenne, composée de scientifiques de premier plan et d'expérimentateurs hors pair, a apporté un ensemble d'améliorations plutôt qu'une véritable révolution à la technique de base»

Alex Kahn

«  C'est une occasion unique de faire des découvertes. Mais en même temps, nous devons nous assurer que nous suivons le bon chemin, d'un point de vue éthique »

Y.H Tan, directeur de l'Institut biologie moléculaire et cellulaire de Singapour

" Exposer les êtres humains au clonage n'est pas prendre un risque inconnu, c'est faire sciemment du mal au gens "

John Kilner

« Évoquer la dignité de l'Homme pour ce qui n'est encore qu'un embryon suppose que vous avez résolu l'équation : l'homme embryonnaire est-il déjà un Homme ? »

Claire Dureau, gynécologue

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- Ce qu’en pensent les religions

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Source : www.unesco.org

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Le bouddhisme :

       - La vie est sacrée = réincarnations 

       - L'avortement est négatif, à n'importe quel stade de la grossesse

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Le judaïsme :

- Le respect de la vie est absolu, sacré et inviolable car c'est une création et don de Dieu

       - L'avortement ou le don du fœtus est autorisé avant 40 jours, jusqu'alors, l'embryon n'est pas sacré 

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L'islam :

       - Le fœtus reçoit « le souffle d'Allah » 40 jours après la conception. Jusqu'alors l'embryon n'est pas sacré, et considéré sans vie. 

- Corps et esprit ne font qu'une seule unité

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- Ce qu’en pensent les grandes organisations

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o ONU : meilleur niveau d’interdiction en ce qui concerne le clonage reproductif, considéré comme une pratique criminelle

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o GEE (groupe européen d’éthique) :

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                                           -   1997 : Déclaration universelle sur le génome humain et les droits de l’homme

__Source : clonage2008.free.fr

                                            -   2001 : rapport du comité international de bioéthique : l’utilisation des cellules souches embryonnaires pour la recherche thérapeutique à UNESCO

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                                        -  2005 : - Février : convention internationale contre le clonage des êtres humains à des fins de reproduction à ONU

- Octobre : déclaration universelle sur la bioéthique et les droits de l’homme) 

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Sondages

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On se rend compte grâce à ce graphique que les français et les américains s'accordent à penser que le clonage n'est pas une bonne chose, ou du moins qu'il y a des raisons de s'y opposer; il y a cependant plus d'américains qui y sont favorables que de français (dans les échantillons de population interrogés), et moins qui se déclarent indifférents ou ne se prononcent pas.



Il est intéressant de considérer les raisons qui font que les gens sont opposés au clonage. Malheureusement, les deux sondages ne proposaient pas les mêmes réponses aux personnes interrogées ; nous les avons donc étudiés séparément.

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On constate donc que la majorité des américains interrogés (72%) ont déclaré être contre le clonage pour une question d'éthique et de morale, contre seulement 30% des français; et 25% de ceux-ci pensent que cela représente un danger pour la santé, pour 19% des américains. Cependant, les réponses proposées lors du sondage du CSA en France étant plus nombreuses et plus précises, on ne peut pas vraiment comparer les résultats des deux pays concernant cette question.

En France, une question supplémentaire a été posée aux personnes interrogées:

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On s'aperçoit ici que les français interrogés sont majoritairement favorables au clonage s'il sert à soigner, mais opposés pour des raisons bien moins cruciales, voire en rapport avec des dérives eugéniques ou contre l'éthique, telles que la création d'un enfant parfait, le choix du sexe de ses enfants (donc le tri embryonnaire sans but médical) ou la réalisation du fantasme d'immortalité. Les avis sont plus partagés en ce qui concerne les questions médicales moins directes, comme la mise en place d'une réserve d'organes humains pour des greffes sans crainte de rejet ou la possibilité aux personnes stériles d'avoir un enfant sans passer par l'adoption; mais la peur des dangers et des dérives que pourraient engendrer la capacité à cloner semble pousser les gens à s'opposer à ce genre de projets.

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France : Sondages effectués sur un échantillon national de 1002 personnes représentatif de la population âgée de 18 ans et plus, constitués d'après la méthode des quotas.

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USA : Sondage effectué sur un échantillon national de 2002 personnes représentatif de la population adulte.

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Source des sondages : csa-fr.com

23 janvier 2010

Les dangers du clonage

Une technique encore mal maîtrisée

-   Clonage reproductif

Chez de nombreux animaux obtenus par clonage, les scientifiques ont remarqué un dérèglement du développement et une mortalité post-natale très importants dus à une mauvaise réinitialisation du programme génétique. De plus, ils ont remarqués que les quelques animaux clonés survivants vieillissent plus vite que les autres car leurs cellules étant prélevées sur des animaux adultes, celles-ci ont un âge plus avancé que l’animal lui-même. Cependant, la plupart des causes entraînant le décès des animaux clonés sont souvent encore inconnues.

-   Clonage thérapeutique

Le risque principal des applications du clonage thérapeutique est une multiplication excessive des cellules, qui auraient tendance à former des tumeurs ou des cancers. C’est pourquoi cette technique n’est encore qu’à un stade expérimental.

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Source : www.cegep-ste-foy.qc.ca

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Les enfants clonés pourraient avoir de nombreux problèmes psychologiques

Depuis fin 2006 est autorisé en France, dans un cadre strictement encadré, la naissance de « bébés-médicaments » ou « bébés-docteurs » servant à guérir un autre enfant (en général leur frère ou sœur) atteint d’une grave maladie. Le principe consiste à faire naître un enfant sain dans le but de se servir de ses cellules ou de ses organes pour guérir un enfant malade (par exemple atteint d’une leucémie). Le risque étant de transformer cet enfant en « banque d’organes ou de cellules » et, de cette exploitation, de créer en lui un déséquilibre psychologique puisqu’il n’aura été conçu que dans le but de sauver une vie.

Ainsi, un enfant cloné sera incapable de développer sa propre identité car il se sentira dépendant de son « donneur ».

Le risque aussi de donner naissance à un enfant cloner est de bouleverser la hiérarchie familiale. Ainsi, le clone ne pourra définir son lien de parenté avec le donneur (fils ? frère ? donneur lui-même ?) et aura beaucoup de pères et de mères (donneuse, porteuse, …). Il pourrait donc se sentir perdu et cette instabilité risque de l’affecter psychologiquement.

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Source : futura-sciences.com

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Du point de vue moral et éthique

Ethique : science descriptive et normative cherchant à établir des règles dans la conduite et les pratiques humaines 

-  L’Homme se prend-t-il pour Dieu ?

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En synthétisant l’embryon dans le seul but d’utiliser ses cellules, l’être vivant serait créé comme un moyen et non comme une fin en soi. Ceci est donc une atteinte à la dignité de l’Homme.

De même, en fabriquant du vivant en passant outre le processus de reproduction sexuée pour obtenir un résultat génétique prévisible, l’Homme va à l’encontre de la nature. On peut donc se poser des questions sur le sens de la vie et de la mort.

Source : catholiquedu.free.fr

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            - Les dérives possibles

o       L'eugénisme : doctrine et « science » qui cherche à améliorer l’espèce humaine

  • La constitution génétique d’un individu n’étant plus le résultat de la loterie génétique, on peut craindre la conception d’individus « sur mesure », dont on aura choisit le physique par exemple. Cela conduirait à l’amélioration de l’espèce humaine qui détruira la diversité, puisque tous les Hommes seront parfaits.

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    Cette politique favorisait la fécondité des humains considérés comme supérieurs (la « race aryenne ») en interdisant l’avortement de ces femmes et en créant des lieux de rencontres entre aryens.

                                     

Source : lepost.fr

    Développement de la politique eugéniste d’Hitler

  • Cette politique favorisait la fécondité des humains considérés comme supérieurs (la « race aryenne ») en interdisant l’avortement de ces femmes et en créant des lieux de rencontres entre aryens.

  • En revanche, elle prévenait la reproduction des humains considérés comme génétiquement déficients (les diabétiques, les myopes, …), inférieurs et socialement indésirables (les arriérés et malades mentaux, les homosexuels, les alcooliques, …) ainsi que les « racialement » impurs (les Juifs, les Noirs, les Tziganes, …) en rendant l’avortement, la castration et la stérilisation de ces personnes obligatoire.

  • Des lois et des mesures discriminatoires ont ainsi été prises, dans le but d’ « éliminer » de la société les groupes « nuisibles au peuple (aryen) » « susceptibles de mettre en péril la pureté de la communauté éthique allemande » :

  • ·         1933 : la loi « visant à éviter la transmission des maladies génétiques » autorise la stérilisation de certains « malades » (aveugles, homosexuels, arriérés mentaux, …)

  • ·         Septembre 1935 : les lois de Nuremberg, également appelées les lois de « protection du sang et de l’honneur allemand », interdisent les mariage entre Juifs et Aryens

  • ·         1935 : une loi met en place la politique de stérilisation forcée des allemands « racialement impurs » (les Noirs, les Juifs, les Tziganes, …)

  • ·        Août 1939 : l’Action T4 vise à « éliminer » de la société les handicapés, les arriérés mentaux ainsi que les « asociaux » (malades mentaux) par euthanasie (d’abord par gazage puis, après dénonciation par l’évêque von Galen en 1941, par injection mortelle ou surdose de drogue) : cette action autorise ainsi l’euthanasie de nouveaux-nés « anormaux », qui sont considérés comme étant mort-nés

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o        Le fantasme d’immortalité

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  Volonté de création de « clones génétiques » par la secte des Raéliens : ceci constituerait à une instrumentation de la personne puisque le clone serait considéré comme un outil pour accéder à l’immortalité. Ne passant pas par la reproduction sexuée, cette technique remettrait en cause l’unicité de chaque être humain puisque le clone obtenu serait le double « génétique » d’un individu. Cependant, il ne faut pas oublier que l’identité génétique ne correspond pas à l’identité psychique : ces clones ne seront donc pas exactement comme leurs « créateur ».

§  Remplacement de toutes cellules malades par une nouvelle avec de perpétuer la vie. Cette idée que l’Homme sera peut-être un jour immortel pose un sérieux problème de surpopulation. En effet, Si toutes les personnes âgées dont les cellules malades les font remplacer par des neuves, nous vivront dans une « société de vieux » où mourir de vieillesse ne sera plus envisageable. Les conséquences liées à la surpopulation de notre planète croîtraient donc.

Source : www.rael.free.fr

5 janvier 2010

Les comparaisons avec les autres pays

L’avancée de la recherche dans les différents pays et à la fois due aux budgets investis par les différents pays dans ce type de recherche et à leur législation.

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Les budgets investis par les pays dans la recherche sur le clonage

La majorité des pays étant discrets sur la somme qu’ils investissent dans ce type de recherche, nous ne pouvons pas connaître avec précision le montant des budgets servant à la financer.

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Cependant, nous savons que, contrairement à beaucoup de pays qui déclarent ne pas financer la recherche sur le clonage, la Chine investit beaucoup dans ce type de recherche, notamment dans celle concernant l’utilisation et l’expérimentation des cellules souches embryonnaires.

Source : www.ladocumentationfrancaise.fr

Nous savons également qu’aux Etats-Unis, le président Bush, qui, contrairement à son prédécesseur Clinton, avait autorisé les recherches privées sur le clonage humain, avait cependant interdit l’utilisation de fonds fédéraux dans ce type de recherche. Le président actuel Obama a récemment signé le décret autorisant le financement par l’Etat fédéral de la recherche sur les cellules souches embryonnaires.

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La législation en Europe et dans le Monde

La nécessité de légiférer en matière de bioéthique est indiscutable : il faut définir des garde-fous, veiller à protéger l'homme sans pour autant entraver la marche de la science. Ces lois préviennent le clonage humain en France (mais il n'y a pas de loi très claires sur le clonage). Par ailleurs, le clonage est totalement libre, même si les aides gouvernementales sont souvent refusées à ce genre de programmes de recherche. C'est le cas des USA, de la Chine et du Japon. C'est parce que le clonage est une question internationale que des discussions entre les pays sont organisées.

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L’article 2 exclut toute dérogation à cette interdiction. Ces interdits absolus se fondent sur l’obligation de protéger l’identité de l’être humain, de préserver le caractère aléatoire de sa combinaison génétique naturelle, et d’empêcher son instrumentalisation. Ce protocole s’applique exclusivement au clonage humain. Enfin, le Protocole laisse aux États le soin de préciser la portée de l’expression « être humain ».

Source : www.masteraffairespubliques.com

Le Protocole additionnel à la Convention sur les Droits de l’Homme et la biomédecine signé par 19 pays membres du Conseil d’Europe en janvier 1998 est l’unique texte juridique international contraignant dans le domaine du clonage. En effet, l’article 1 du Protocole interdit « toute intervention ayant pour but de créer un être humain génétiquement identique à un autre être humain vivant ou mort ». C’est donc une loi importante et précise à ce sujet.

La position à l'échelle européenne est la même qu’à l’échelle mondiale, car si les états membres demandent l’interdiction du clonage reproductif, leur position en ce qui concerne le clonage thérapeutique est beaucoup plus incertaine.

Au niveau du Conseil de l’Europe, la convention sur les droits de l’homme et la biomédecine, signée à Oviedo, en 1997, prévoit dans son article 18 "qu’il appartient à chaque pays de décider d’autoriser ou non la recherche sur l’embryon".

Trois groupes différents semblent se distinguer aux vues des législations dans chaque État :

1-  Interdiction de toute manipulation ou recherche sur les embryons.

2-  Recherche autorisée mais pas de création d’embryons à des fins de recherche.

3-  Recherche et création autorisées.

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5 janvier 2010

L’avancée de la recherche en France

Source : www2.cnrs.fr

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Recherches pour le clonage reproductif

Les recherches sur le clonage reproductif humain étant considérées comme étant un « crime contre l’humanité », on peut donc sans ambiguïtés conclure qu’elles sont nulles en France.

Cependant ce type de clonage est autorisé pour les animaux, mais l’on remarque qu’il y a beaucoup d’échecs pour une faible minorité de succès d’animaux clonés (principalement en 2002 en France).

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54Recherches pour le clonage thérapeutique

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2005-2008 : les chercheurs pratiquent ces recherches grâce à la dérogation de la loi de 2004 : cette technique n'en est encore qu'à des stades initiaux mais les scientifiques espèrent bientôt pouvoir guérir des maladies jusqu'alors incurables (maladie d'Alzheimer, de Parkinson, diabète, cancer, leucémie, etc.).

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15 décembre 2009

Arguments contre le clonage

Ø      Pas de preuve que le clonage soit nécessaire ou utile pour des traitements

Ø      La recherche sur le clonage disperse les ressources et ralentit les soins 

Ø      Autoriser le clonage d’un embryon et n’interdire que son implantation est inapplicable 

Ø      Création d’une classe d’humains qui n’existe que pour réaliser la finalité des autres 

Ø      Risques pour la femme : santé et exploitation 

Ø      Instrumentalisation et commercialisation de la vie humaine 

Ø      Portes ouvertes aux manipulations génétiques et à la mainmise sur le vivant

15 décembre 2009

Quelques situations susceptibles de justifier le recours au clonage et leurs applications possibles

Source : www.bengvip.net

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Le clonage reproductif

Ø  Le traitement des formes de stérilités incurables : ainsi, des parents tous deux stériles pourraient avoir des enfants

Ø  Prévention de la conception d’enfants pouvant souffrir de certaines maladies génétiques : on pourrait donc éviter que deux parents atteints d’une maladie héréditaire la transmettent à leurs enfants

Ø  La (re)création d’un enfant décédé : ceci constituerait un espoir pour les familles en deuil. Cependant, il est important de noter que ce nouvel enfant ne pourra être exactement identique à l’enfant perdu.

Ø  Le refus absolu de la reproduction sexuée : cela permettrait à des couples homosexuels d’avoir des enfants sans passer par une reproduction sexuée. Cependant, en ce qui concerne les couples d’hommes homosexuels, la participation d’une femme en tant que mère porteuse sera nécessaire.


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Le clonage thérapeutique

Ø  L’avancée de la recherche sur les cellules souches : cela permettrait de continuer d’étudier le fonctionnement et les propriétés des cellules souches

Ø  Des perspectives en médecine régénérative : l’obtention des cellules souches identiques à celles de l’adulte donneur de cellules qui ont l’extraordinaire propriété de donner naissance à toute sorte de tissus, et ainsi de régénérer des organes défectueux, représente une ressource thérapeutique précieuse pour les patients en attente de greffe ou atteints de maladies incurables, des maladies de Parkinson, d'Alzheimer, de la chorée de Huntington, des insuffisances hépatiques, du diabète, du cancer, .. 

15 décembre 2009

La législation en France

La France est l’un des pays les moins favorables au clonage, les premières lois sur la bioéthique y datent de 1994. Un grand débat publique en est à l’origine, réglementant le développement biomédical.  Le 8 juillet 2004 une nouvelle loi est adoptée, interdisant de manière explicite le clonage thérapeutique et annonce les dangers relatifs au clonage.

§ Juillet 1994 : lois de bioéthique (nécessité de réglementer certaines pratiques)

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Ø loi sur le respect du corps humain : toutes les formes de clonage sont formellement interdites

Ø loi sur le don d'organe

Ø loi sur la procréation médicalement assistée 

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Source : clonage2008.free.fr

  • 6 août 2004 : révision des lois de bioéthique

En France, le clonage reproductif et thérapeutique est interdit et condamné par la loi relative à la bioéthique. Nul ne peut porter atteinte à l'intégrité de l'espèce humaine.

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   Ø  La recherche sur l'embryon humain par les cellules souches est interdite

(mais quelques exceptions, comme la recherche gouvernementale menée dans les cinq ans qui suivent la date d’entrée en vigueur de la loi et seulement si les recherches sont « susceptibles de permettre des progrès thérapeutiques majeurs» et « à la condition de ne pouvoir être poursuivies par une méthode alternative d'efficacité comparable»)

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  Ø  Le clonage reproductif est rigoureusement interdit

Source : clonage2008.free.fr

« Toute pratique eugénique tendant à l'organisation de la sélection des personnes est interdite. Est interdite toute intervention ayant pour but de faire naître un enfant génétiquement identique à une autre personne vivante ou décédée. Sans préjudice des recherches tendant à la prévention et au traitement des maladies génétiques, aucune transformation ne peut être apportée aux caractères génétiques dans le but de modifier la descendance de la personne. »

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  • Révision de ces lois prévues tous les 5 ans (2009)clonage_loi

Roselyn Bachelot a présenté au Conseil des Ministres une communication relative à la méthode et au contenu de la révision de la loi de bioéthique prévue pour le premier trimestre de 2010. Un projet de loi sera déposé fin 2009.

            _Source : www.doctissimo.fr

            

                     Plusieurs étapes :

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                   ·        Conseil d'État fait une étude préalable

______ ·          Le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) écrit un mémoire de problèmes philosophiques et éthique qui wfhgqsdrha étudié et mis en relation avec les changements de la loi

          ·        Le président de la République et le gouvernement organisent des états généraux de bioéthique début 2009

          ·        Un débat public sera engagé :  réunions, colloque', forums .. ouverts au public

         ·        Une campagne d'information sera clairement menée pour établir les points à débattre

        Cependant, le C.C.N.E.  (Comité Consultatif National d’Ethique) même s’il « rappelle avec force qu’il maintient son attachement unanime à l’interdiction explicite du clonage dit reproductif » est favorable, à une petite majorité, à l’autorisation du clonage thérapeutique.

15 décembre 2009

Les différentes formes de clonage

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Source : www.doctissimo.fr

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Ø    Le clonage reproductif : obtention d'un individu possédant le meme génotype que son géniteur en substituant, dans une cellule oeuf, le noyau d'une cellule du géniteur sans passer par les mécanismes de la sexualité.

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Ø    Le clonage thérapeutique : création d'embryons à partir d'un patrimoine génétique existant dans le but de prélever, sur l'embryon cloné, des cellules souches capables de reconstituer tous les tissus, de soigner des maladies incurables, ... La recherche sur les cellules souches fait partie de ce type de clonage

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Source : www.clonage.u-psud.fr

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14 décembre 2009

L'histoire du clonage

1903

Apparition du mot « clone » 

Le botaniste H.J. Webber utilise pour la première fois le mot « clone », pour désigner des plantes reproduites par reproduction asexuée. 

1935

Première évocation d'un transfert de noyau 

Le prix Nobel de médecine Hans Spemann évoque la possibilité de transplanter des noyaux de cellules dans des ovocytes. Il songe à des expériences chez la grenouille. 

1952

Clonage de grenouilles par transfert de noyau de cellules embryonnaires : début de l’histoire du clonage 

Les américains Robert Briggs et T.J. Kings réalisent un transfert de noyau de cellules embryonnaires de grenouilles dans un ovovcyte « dénoyauté ». Le but n'est pas de cloner mais d'étudier les propriétés des cellules. Quelques tétards naissent.

1979

Première tentative de clonage humain 

L'américain L.B. Shettles tente la première expérience de clonage humain, en greffant des spermatozoïdes dans des ovocytes sans noyau. Des embryons se seraient développés pendant quelques divisions (8 à 12). 

1983

Première plante transgénique

Création d’un plant de tabac résistant aux antibiotiques

1984

Clonage d'un mouton par séparation des cellules d'un embryon : grande avancée pour le clonage 

L'anglais Steve Willadsen réussit à cloner un mouton par séparation des cellules embryonnaires. L'expérience sera ensuite réalisée sur des bovins, des lapins, des cochons et des singes. Le clonage envisagé comme une solution pour les couples éprouvant des difficultés à procréer. 

1994

Nouvel essai chez l'homme sur des embryons non viables


Premières lois de bioéthique 

- L'américain Robert Stillman clone et cultive 17 embryons humains non viables, jusqu'au stade 32 cellules pour certains.

- Le Parlement français adopte un projet de loi sur la bioéthique, qui condamne notamment le clonage reproductif humain.

1996

Naissance de Dolly, la brebis clonée à partir d'une cellule de glande mammaire : apogée du clonage animal

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Source : www.doctissimo.fr

En effet, Dolly est le premier mammifère obtenu par transfert de noyau d’une cellule somatique d’un animal adulte.

Dolly a mis au monde 4 brebis ce qui montre que les animaux clonés ne sont pas stériles et n’ont pas de problèmes pour se reproduire.

Cependant, le signe d’un vieillissement accéléré de la brebis dû à des cellules plus âgées que l’animal lui-même a été constaté : la brebis souffrait d’arthrite prématurée à 5 ans.

Dolly fut euthanasiée à 6 ans à cause d’une maladie pulmonaire incurable, mais qui n’était apparemment pas dû à un vieillissement précaire.

Si l’on étudie l’âge des cellules implantées dans la brebis clonée, on constate qu’elles avaient 12 ans d’existence, ce qui correspond à l’âge moyen du décès d’une brebis. 

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Source : www.futura-sciences.com

1997

Naissance de Polly, brebis clonée et transgénique

- Ian Wilmut et son équipe récidivent avec Polly, brebis clonée et transgénique à qui on a réussi à introduire un gène humain dans son patrimoine génétique : elle produit dans son lait une protéine humaine aux propriétés thérapeutiques. 

1998

Naissance de Marguerite, première vache française clonée. 

Marguerite, première vache française clonée, voit le jour dans une ferme de l'INRA. Elle est le résultat d'un clonage par transfert du noyau d'une cellule foetale de muscle. 

1999

Nouvel essai sur l'homme. 

Des chercheurs coréens clonent une cellule somatique de femme infertile. Ils laissent l'embryon résultant se développer jusqu'au stade 4 cellules. 

2001

Premiers cochons transgéniques clonés


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Source : chine-informations.com 

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Nouvelle tentative chez l'homme

- PLL Therapeutics annonce la naissance des cinq premiers cochons transgéniques clonés en Ecosse. Ils résultent d'un transfert de noyau de cellule adulte.

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- Advanced Cell Technology crée le premier clone d’embryon humain qui ne dépasse pas le stade précoce de 6 cellules. La firme insiste sur le caractère thérapeutique de ses recherches qui ont pour but d’obtenir des cellules souches capables de traiter des maladies incurables.

       2004

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2007

Projet de révision des lois de bioéthique

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Clonage d’un embryon de primate 

Le projet de révision des lois de bioéthique est adopté en première lecture au Sénat et en attente de seconde lecture à l'Assemblée Nationale.
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Des chercheurs américains réussissent pour la 1ère fois le clonage d’un embryon de primate (macaque) à partir de la technique du clonage par transfert du noyau prélevé sur des cellules d’animaux adultes.

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